Amos doit sa naissance à la position stratégique que la ville occupe en plein cœur de l’Abitibi, à la jonction de la rivière Harricana et du chemin de fer Transcontinental.
La rivière Harricana
D’une longueur de plus de 570 kilomètres, la rivière Harricana prend sa source dans la région de Val-d’Or, puis s’étire à travers tout l’Abitibi avant de rejoindre la Baie James. Navigable entre Amos et Val-d’Or, la rivière Harricana constitue l’une des grandes voies de communication de l’Abitibi jusqu’au milieu des années 1930. Harricana (Nanikana) est une expression algonquine qui signifie « voie principale ».
Les basses terres autour de la rivière Harricana sont défrichées à partir de 1912 pas des familles de colons venues des vieilles paroisses de la vallée du Saint-Laurent. Vers 1930, la région d’Amos est devenue une fertile contrée agricole comptant près d’une dizaine de paroisses.
Le chemin de fer Transcontinental
C’est la construction du chemin de fer Transcontinental qui permet l’ouverture de l’Abitibi à la colonisation agricole. Les premiers convois commencent à circuler en Abitibi à partir de 1912, lorsque la construction du pont ferroviaire enjambant la rivière Harricana est achevée. Les premiers habitants s’installent autour des gares établies en Abitibi le long de la voie ferrée.
Le Transcontinental constitue alors la seule voie de communication entre Amos et le sud du Québec et l’Ontario voisin. Tout arrive à Amos par le chemin de fer : les marchandises et les provisions des commerçants, les équipements des scieries, les semences et le bétail des colons. Tout ce que produit la région d’Amos est expédié par chemin de fer vers les marchés du Québec, du Canada et des États-Unis.
La fondation d’Amos
Amos est érigé en municipalité de village en 1914, puis prend le statut de ville en 1925. Amos devient alors le chef-lieu administratif de l’Abitibi. Amos doit son nom à Alice Amos, épouse de Lomer Gouin, premier ministre du Québec à l’époque de la création de la ville.
Amos se développe sur les deux rives de la rivière Harricana qui sont reliées par un bac passeur puis, à partir de 1919, par un pont couvert. Ce pont est remplacé en 1939 par l’actuel pont Desmarais, ainsi nommé en l’honneur du premier évêque du diocèse d’Amos. Le développement d’Amos s’effectue principalement sur la rive est de la rivière Harricana, le long de la 1re Avenue.
Amos, une ville de scieries
La position privilégiée d’Amos, à la croisée de deux grandes voies de communication, favorise la croissance des nombreuses scieries qui amorcent, dès 1914, l’exploitation des forêts du bassin de la rivière Harricana.
Les scieries s’installent sur les bords de l’Harricana, à proximité du chemin de fer par lequel le bois est expédié vers les marchés du continent nord-américain. Grâce au dynamisme de ses scieries, Amos s’affirme comme l’un des grands centres forestiers de l’Abitibi.
La Maison Hector-Authier
La première maison construite dur la rive est de la rivière Harricana est occupée en 1912 par Hector Authier, le premier agent des terres de l’Abitibi. Cette résidence, sise sur une petite colline à proximité du chemin de fer et de l’Harricana, voisine l’édifice de l’Agence des terres. Elle est citée immeuble patrimonial par la municipalité depuis 1992.
Premier maire d’Amos et premier député de l’Abitibi à Québec, Hector Authier contribue de manière exceptionnelle au développement d’Amos. Homme d’affaires avisé et prospère, il fonde le premier journal de l’Abitibi en 1920 et possède les stations de radio de la région. Hector Authier est aussi associé au syndicat minier Read-Authier qui est à l’origine de la découverte, dans les années 1930, de deux de plus importantes mines de la région de Val d’Or.
Aujourd’hui, la Maison Hector-Authier loge en un centre d’interprétation sur la vie et l’oeuvre d’Hector Authier.
Rendez-vous à une station précise :
Station | Thèmes / site |
Station 1 | la Maison Hector-Authier |
Station 2 | la 1re Avenue Ouest, le centre du commerce à Amos (coin 1re Avenue et boulevard Mercier) |
Station 3 | la cathédrale Sainte-Thérèse d’Avila |
Station 4 | la 1re Avenue Est, au coeur de la cité (Caisse Desjardins) |
Station 5 | la 1re Avenue Est (Place L’Abitibienne) |
Station 6 | le palais de justice d’Amos (Vieux-Palais) |
Station 7 | les premières écoles à Amos, Amos centre de l’éducation en Abitibi (Carrefour du Savoir Harricana) |
Station 8 | l’évêché d’Amos |