Les Archives nationales du Québec ont conféré le statut de «Centre d’archives agréé» à la Société d’histoire d’Amos en novembre 1994. Ses vastes locaux à la Maison de la culture ont permis de multiplier les activités de diffusion autant que les activités d’acquisition et de traitement des archives. Le Centre d’archives bénéficie également de l’appui de la Ville d’Amos.
La Société d’histoire d’Amos possède des fonds d’archives qui traitent des municipalités, des organismes, des familles aussi bien que du développement économique et social et des activités culturelles et sportives. Ce sont des documents écrits, des photos, des cartes, des enregistrements et des journaux locaux comme La Gazette du Nord, L’Écho Abitibien et Le Reflet.
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Historique
Le 7 mai 1952, à la demande de Mgr J.O.V. Dudemaine, est fondée la Société historique d’Amos dont le siège social et le premier dépôt d’archives sont localisés au Séminaire. En 1968, après la construction du Centre culturel, la Ville d’Amos met à la disposition de la Société un espace de rangement pour les archives.
Le 29 mai 1980, sous la présidence de France Brien, elle transfère ses biens à la Société d’histoire d’Amos. Le conseil d’administration de la nouvelle société est composé de : Normand Mandeville, président, Yvan Lévesque, vice-président, Hélène Turcotte, secrétaire, Jean-Guy Laplante, trésorier et les administrateurs Égide Lapointe, Carmen Rousseau et Pierre Laliberté. La Société accepte l’offre de la Commission scolaire Harricana d’utiliser des locaux plus grands au Pavillon des rapides.
En 1988, la Ville met à la disposition de la société un nouveau local situé à la bibliothèque municipale. Tous les documents et équipements sont réunis dans un même lieu et le centre d’archives devient plus accessible. Enfin en 1993, la Société emménage de façon permanente dans les locaux de la Maison de la culture nouvellement construite.
Malgré ces nombreux déménagements, la Société d’histoire d’Amos multiplie ses activités. Elle recueille plusieurs fonds et collections donnés par des individus et des organismes. Elle tient des séances d’identification de photos. Elle possède une collection unique d’originaux du premier journal abitibien : L’Abitibi (1920) devenu La Gazette du Nord (1922). Cette collection regroupe quelque 1 472 journaux de 1920 à 1950.
Depuis 1987, elle publie des articles variés sur l’histoire de notre région dans La Petite Gazette, sa revue officielle. La Société possède des répertoires (naissances, mariages et sépultures), des dépliants thématiques et des ouvrages de recherches sur les autres paroisses de notre MRC.
Le Centre d’archives reçoit son agrément du ministère de la Culture et des Communications en 1994, ce qui lui assure des subventions pour son fonctionnement et son développement.
Tout en poursuivant sa mission, la Société parraine d’intéressantes études sur les dispensaires de colonies et sur le patrimoine bâti d’Amos. Elle s’implique particulièrement dans la mise en valeur de la Maison Hector-Authier, du Vieux-Palais, et dans les dossiers suivants : Place aux jeunes, Revitalisation Amos-Centre-ville, les Fêtes du 75e et du 100e anniversaire d’Amos, le comité de toponymie de la Ville d’Amos, le dispensaire de la Garde à La Corne, la Commission des arts et de la culture de la Ville d’Amos, le Centre d’interprétation Spirit Lake de La Ferme, la Société du Patrimoine Harricana (1999-2005) et dans le spectacle de La Folle Odyssée de Bernadette. La Société a rendu hommage à Pierre Trudel, premier historien de la région, et lui a remis le titre de membre honoraire.
La Société d’histoire d’Amos a reçu deux prestigieux prix de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec concernant la qualité de sa publication annuelle La Petite Gazette, et pour la mise sur pied du circuit d’interprétation historique de la Ville d’Amos.
Mentionnons la présence continue depuis sa fondation de deux membres du conseil d’administration, soit Carmen Rousseau, présidente depuis 1986, et Pierre Laliberté, trésorier depuis 1983. Il importe de mentionner le travail professionnel et le grand dévouement de l’archiviste Pierrette Blais de 1985 à 2012, elle qui a remplacé Elaine Simard, la toute première archiviste de la société (1982 à 1985). Des remerciements doivent aussi être adressés aux bénévoles pour leur soutien dans l’accessibilité aux archives, dans la manipulation des outils technologiques, et spécialement à Ghislain Bégin pour son apport dans l’activité de généalogie toujours très populaire.