Il est très difficile en si peu d’espace de relater tout le développement du secteur commercial de notre ville, sans compter qu’il faudrait faire encore des recherches pour préciser des dates, des lieux… Nous vous proposons quand même une promenade, que vous pouvez vraiment faire si le cœur vous en dit, le long des artères commerciales en soulignant, à partir des édifices actuels (2003), les principales dates ou entreprises qui ont marqué ces endroits. Comme les premiers colons à leur arrivée, nous vous suggérons de partir de la gare.
Bonne promenade !
Les ? indiquent une date approximative
Chaussure Pop (472, 1re Rue Ouest)
Le premier propriétaire de ce lot est A.A. Drouin qui y construit ses écuries. En 1920, Maurice Bénard l’achète et le revend à sa mère, Mme Veuve Paul Bénard (Marie Quentier) en 1921. C’est elle qui entreprend d’y faire construire l’Hôtel Transcontinental, ouvert en mai 1923 et agrandi en 1926. L’hôtel demeure la propriété de la famille Bénard jusqu’en 1960 alors qu’il est vendu à Hector Hudon. Il semble que ce soit en 1940 que le nom est changé pour Hôtel Continental. L’hôtel est détruit par un incendie le 14 octobre 1972. C’est le groupe Caouette qui rachète le lot et fait construire l’édifice actuel.
Carrefour Gosselin / Restaurant Le Moulin et Karine Belzile photographe (100, 1re Avenue Ouest)
Ce coin de rue a vu s’installer des commerces très tôt, avant 1920. Ses divisions intérieures permettaient d’y loger deux ou trois commerces selon les époques. Les principaux furent: les bijouteries Charland et Pommier, le restaurant Colonial (1930?-1938), le salon de barbier Branchaud (1930-1967), le magasin familial Joseph & Frères (1931?-1967), les pharmacies Montpetit (1936-1956) et Gosselin (1956-1967). L’édifice fut incendié le 12 mars 1967 et reconstruit en 1973. Le nouvel édifice a abrité la Société des alcools et le magasin de chaussures Mike pendant de nombreuses années.
Boutique Dimension Léon (92, 1re Avenue Ouest)
Ce fut d’abord le site de la boucherie de Donat Brunet dit Galand (avant 1918), et ensuite celle de Caouette et Marleau (1921). Ils font construire l’édifice actuel en 1923. François Caouette rachète les parts d’Alphonse Marleau en 1924. Jusqu’en 1968, c’est l’épicerie Caouette qui sera située à cet endroit.
Pharmacie Jean Coutu (76, 1re Avenue Ouest)
Cet édifice occupe deux lots. Sur sa partie ouest se trouvait la ferronnerie T.A. Lalonde de 1919 à 1960, qui devint la quincaillerie Caouette de 1960 à 1974 puis, une partie du I.G.A. Caouette jusqu’en 1986. La partie est du lot fut la propriété de J.P. Houde de 1919 à 1968. La première épicerie Houde avait sa façade vers la gare. C’est à partir de 1921 qu’une construction nouvelle ouvre ses portes avec façade sur la 1re Avenue. L’épicerie Houde est vendue à I.G.A. Caouette en 1974. La Pharmacie Jean Coutu s’y installe en 1986.
Agence de voyage Plamondon et Tabagie Amos (54 et 52, 1re Avenue Ouest)
Construit en 1922, cet édifice loge la mercerie Drouin et Germain jusqu’en 1936. Plusieurs commerces se sont partagé l’immeuble dont: au 1re étage, la salle de pool Idéale (1931-1938); au rez-de-chaussée, dans la partie ouest, les pharmacies Dumont (1947-1957), Lalande (1973-1977) et L’Écuyer (1977-1980); dans la partie est les tabagies Dumont (1947-1957), Legault (1957-1970), Roberge (1970-1974) et Amos. C’est aussi dans cet édifice que sont nés l’épicerie J.P. Tétrault (1945-1947) et le Royaume des Titans (1966-1968) qui deviendra Photo-Centre.
Stationnement et Restaurant Mc Donald’s (12, 1re Avenue Est – coin Principale Sud)
David Gourd a eu son magasin général de 1912 à 1964, qui devient Drouin et Allard de 1964 à 1976. L’édifice fut démoli en 1985. Nous croyons aussi que c’est David Gourd qui offrit le premier service d’arrangements funéraires, en 1935. La famille Gourd avait sa résidence de l’autre côté de la rue (1912-1950). Leur maison, agrandie, abrite la Taverne André-Michel depuis 1969 et le Bar L’Autre Place. Elle avait aussi abrité de 1960 à 1964 le Salon funéraire Brien.
Édifice Gestima (101, 1re Avenue Est – coin 1re Rue Est)
Inauguré en mai 1981. Ce terrain a été celui du magasin de la Cie St-Onge de 1915 à 1961. Cet édifice a été incendié le 26 avril 1980, alors qu’il était désaffecté et voué à la démolition.
Caisse Populaire d’Amos (2, Principale Nord – coin 1re Avenue Est)
Ce fut l’emplacement du magasin de Ivanhoë Frigon de 1912 à 1944. En 1925, M. Frigon ouvre son grand magasin départemental (où l’on peut rencontrer le Père Noël durant plusieurs années). Agrandi plus tard, il est vendu en 1944 à L’Abitibienne, une coopérative. La Caisse Populaire achète l’immeuble en 1950 et le rénove en 1965, 1981 et 1988. En plus des nombreux bureaux loués au premier étage, l’immeuble a aussi abrité, en 1955, au rez-de-chaussée, la bibliothèque municipale.
Boutique Paul 2000 et Salon de coiffure Cygale (24 et 26, Principale Nord)
Le premier commerce de cet endroit fut le salon de barbier de A. Roy (1931-1935) puis de M. Vaillancourt (1935-1954). En 1938, sa fille, Blanche Vaillancourt, y ouvre un magasin de « nouveautés », et plus tard de fourrures. Le Magasin Familial (Gariépy) lui succède de 1954 à 1978. Cet édifice a également logé les bureaux du journal L’Écho d’Amos. Voisin de cet immeuble se trouvait le magasin général de Primat Cossette (1923-1933) où fut aussi ouvert le premier magasin général Barnabé Charest. La bâtisse a été démolie en 1942.
Centre Communautaire Goyette-Ruel (42, Principale Nord)
Deux immeubles ont occupé ce site: au sud, le restaurant puis hôtel Jos. Blais (aussi appelé Hôtel Canada) de 1922 à 1941 et au coin, la résidence et les bureaux des dentistes Sylvestre (1922-1927) et Picotte (1927-1941). C’est dans la maison du dentiste Picotte que furent logées les premières classes de l’École Normale des filles. En 1941, les immeubles Picotte et Blais sont reliés par une aile neuve à l’arrière et deviennent le 1er Collège d’Amos. L’édifice est détruit dans un incendie le 6 novembre 1961. En 1968, on construit le Centre culturel d’Amos où la bibliothèque municipale est inaugurée officiellement le 17 juin. L’édifice abrite aussi le centre d’exposition jusqu’en 1976. Suite au déménagement de la bibliothèque municipale à la Maison de la culture en 1993, l’édifice devient le centre communautaire.
Immeuble coin Principale Nord et 3e Avenue Est
C’est à cet emplacement que Raoul Arcand ouvrit une boulangerie à son arrivée en 1912. Il la vend en 1920 pour s’installer sur la 1re Avenue. Par la suite l’immeuble devient maison de pension puis abrite des restaurants de 1938 à 1961 (Chez le Scout, Lucille, Mongrain) puis le magasin de bicyclettes et le dépanneur Roch.
Parc de la cathédrale
Site où se trouvait la chapelle-école de 1913, devenue salle paroissiale puis évêché en 1939. La partie arrière fut démolie en 1937 alors que la partie avant fut déménagée sur la 2e Avenue Est dans les années 1950. Face à la chapelle, là où passe aujourd’hui le boulevard Mgr Dudemaine, au début du village, les gens avaient construit un camp pour l’abbé Caron, colonisateur.
Édifice Montambault / Dufresne T.V. et Boutique Pur Vélo (27 et 23, Principale Nord)
Construit en 1920, c’était la librairie de J. Émile Montambault jusqu’en 1957. Divisé en 1954, c’est d’abord dans la partie sud que Édouard Dufresne installe son magasin pour le déménager dans la partie nord en 1957.
Banque Laurentienne (1, 1re Avenue Ouest)
D’abord premier emplacement de la Banque Nationale, de 1916 à 1924, c’est G.A. Brunet qui achète l’immeuble en 1924 pour son épicerie. Il ajoute une ferronnerie en 1930. En 1945, il fait construire l’édifice actuel qu’il occupe jusqu’en 1968. À partir de 1977, ce sont des banques qui s’y succèdent : Provinciale, Nationale du Canada, Nouvelle-Écosse et Laurentienne.
Café Folie (11, 1re Avenue Ouest)
De 1917 à 1943, ce fut le magasin de chaussures et la cordonnerie de Égésippe Bacon, vendu à Conrad Drouin en 1943. Par la suite, ce sera les merceries Rolland Bourgeois (1950-1963) puis Charrette. De 1956 à 1984 s’y trouvait le Magasin Variétés suivi du magasin Bô Jeans.
Banque CIBC (25, 1re Avenue Ouest)
Un tout petit immeuble a occupé ce site de 1926 à 1947 pour être ensuite démoli. Il s’agit de la cordonnerie Veillette communément appelée « Le Petit Sénat ». La Banque de Commerce fait construire ses locaux en 1950. La partie est de l’édifice fut occupée par les Soieries Doral de 1956 à 1979.
Tabagie Agathe (37, 1re Avenue Ouest)
Salle de pool de Zéphir Saucier (1920-1922) puis restaurant, boucherie, bureaux. L’immeuble est divisé en 1936. La partie est abrite des bijouteries de 1937 à 1967 et les Meubles Bellehumeur de 1967 à 1970. La partie ouest loge des bureaux jusqu’en 1947 puis des barbiers de 1947 à 1970. En 1970, la Tabagie Blouin s’installe dans tout le local.
L’Enchevêtré Disquaire (39, 1re Avenue Ouest)
C’est A.M. Serra et A. Sériami qui font construire l’immeuble. De 1920 à 1928, Serra y a son magasin de chaussures. De 1935 à 1978, c’est le magasin Meubles Boutin puis Mobibec (1978-1984). Ensuite on y retrouve la Papeterie Larouche.
Terrain vacant
L’édifice incendié le 2 avril 1989 avait été construit en 1920 et était alors appelé Édifice Paradis, du nom de son propriétaire. Divisé lui aussi en deux parties, sa partie est avait abrité divers commerces dont la première Commission des Liqueurs (1934-1938) et la pharmacie Gosselin (1967-1985). La partie ouest avait vu la Banque de Commerce ouvrir ses portes en 1925 (jusqu’en 1950), elle avait aussi logé le magasin Charron de 1953 à 1983.
Musique et Photo d’Amos / Photo Centre (53, 1re Avenue Ouest)
Emplacement du salon de barbier de J.P. Bourgeois dès les premières années d’Amos (il est intéressant de noter que M. Bourgeois était aussi photographe). On y retrouve la librairie Cécile de 1937 à 1945 et de 1947 à 1974, c’est le local de l’épicerie J.P. Tétrault.
Agent d’immeuble Trans-Action Limoges (55, 1re Avenue Ouest)
Après avoir eu un restaurant que nous n’avons pu localiser, P.X. Cossette fait construire sa mercerie à cet endroit. Le magasin sera ouvert de 1919 à 1987, puis ce sera le Club vidéo Larouche.
Restaurant Beau Coq B.B.Q. (63, 1re Avenue Ouest)
Ce restaurant était à l’origine le Café Radio. Raoul Arcand l’avait fait construire en 1922 et malgré les changements de propriétaires, il garda son nom jusqu’en 1988. Dans les années 1920 et 1930, une salle de pool était attenante au restaurant.
Bijouterie Cardi (67, 1re Avenue Ouest)
Magasin général de J. Bourcier puis de Olympe Plante, la première bâtisse est incendiée en 1930. G.A. Brunet fait construire un nouvel immeuble en 1932 qu’il loue entre autres à la Commissions des Liqueurs en 1938. L’édifice est de nouveau la proie des flammes le 13 février 1939. Reconstruit l’année suivante, il est de nouveau loué à la Commission des Liqueurs jusqu’en 1962. Cossette Cadeaux et Créations Pour Elle occupent par la suite le local pour laisser place à Porte 67 en 1976.
Les Galeries Périgny / Restaurant Subway (71, 1re Avenue Ouest)
Partie Est. Salon de barbier de Ferdinand Perrin de 1920 à 1930. Incendié en 1930, le terrain est vacant jusqu’en 1936 alors que Georges Lalancette, propriétaire de l’Hôtel Amos (sur le terrain voisin de Chez Pierre), l’achète afin d’agrandir son hôtel. En 1946, Paul-A. Périgny construit son magasin en partie sur ce terrain, libre depuis 1939 suite à l’incendie de l’hôtel.
Partie ouest. De 1920 à 1936, on y retrouve différents commerces et restaurants. En 1936, l’Hôtel Amos érige son agrandissement. Après l’incendie de 1939, le terrain est vacant jusqu’à la construction du magasin Paul-A. Périgny en 1946.
Magasin Chez Pierre (83, 1re Avenue Ouest)
En 1914, ce terrain voit naître le premier hôtel d’Amos: le Forest Hotel de Frank St-Germain. Il prend le nom d’Amos Hotel vers 1918. Souvent désigné par le nom de ses propriétaires ou gérants, il fut aussi appelé Hôtel Cinq-Mars, Beaudreau, Bourcier, Soumis. En 1933, il devient officiellement Hôtel Desrochers jusqu’en 1936. L’hôtel, alors vendu à Georges Lalancette, est rénové et considérablement agrandi. Il devient alors Hôtel Amos. Complètement détruit dans l’incendie du 13 février 1939, le terrain reste vacant quelques années puis en 1947 le magasin Chez Pierre s’y installe.
Pharmacie Trépanier & Laliberté (85, 1re Avenue Ouest)
Un premier édifice fut construit en 1921 par A. Lemay (succursale P.T. Légaré). Détruit par le feu en 1922, il est reconstruit mais pour abriter l’épicerie d’Oscar Leclerc. L’édifice est vendu et c’est le 1er mai 1923 que Cécile Lacroix y déménage son commerce de modiste. En 1934, Mlle Lacroix épouse Pierre Gervais et le magasin deviendra Chez Pierre. Victime aussi de l’incendie de 1939, un nouvel édifice est immédiatement reconstruit et c’est Chez Pierre jusqu’en 1947. Au déménagement de Chez Pierre, le local est loué à L.P. Cloutier jusqu’en 1977. Après divers locataires et une longue période d’inoccupation, il loge maintenant la Pharmacie Trépanier & Laliberté.
Édifice Bigué (coin 1re Avenue Ouest et 1re Rue Ouest)
Après l’incendie de l’avenue Authier en 1921, le Dr André Bigué se fait reconstruire une pharmacie sur la 1re Avenue. Elle est incendiée une deuxième fois en 1939 et reconstruite immédiatement au même endroit. À sa fermeture en 1959, le local est loué à Eugène Lorrain pour sa mercerie pour dames jusqu’en 1966.
Banque Nationale (101, 1re Avenue Ouest)
Un premier édifice abritant la Banque d’Hochelaga fut construit en 1920. Lors de la fusion des banques d’Hochelaga et Nationale, elle prend le nom de Banque Nationale. L’édifice de 1920 a été démoli en 1967 pour faire place à celui d’aujourd’hui.
Terrain vacant
Une maison occupait une partie de ce lot avant qu’il soit rattaché à l’Hôtel Parfait. Cette maison, démolie en 1952, avait servi pour des classes en 1940-1942 puis avait logé l’Hôtel de Ville de 1942 à 1952.
Terrain vacant et Super Club Vidéotron (161, 1re Avenue Ouest)
Ce terrain est celui où fut construit l’Hôtel Parfait en 1937 par Parfait Mayer qui en demeure propriétaire jusqu’en 1941. Rénové plusieurs fois, il était dans les années 1950 doté de deux tours aux angles. L’hôtel fut endommagé par un incendie le 2 janvier 1955 et, si l’hôtel fut sauvé, les tours durent être démolies. Dans le local attenant à l’hôtel, il y eut divers commerces, des bijouteries, le Paris Café puis le Café Parfait. C’est aussi dans un local de cet édifice que Cécile Lacroix puis P.A. Périgny commencèrent leur commerce. L’immeuble est incendié le 12 août 1990.
Sésame et Dépanneur Bouchard (222 et 223, 1re Avenue Ouest)
Une boulangerie occupait ce site de 1924 à 1945 (Trempe 1924-1943, Guyon 1943-1945) alors que la bâtisse est incendiée. Reconstruite en 1949, on y retrouve les meubles Légaré de 1949 à 1980. Au premier étage se trouvait aussi le Club Dragon de 1949 à 1963.
Terrain vacant ancienne Station Service Ultramar
Sur une partie de ce terrain, il y avait le commerce du nettoyeur-tailleur Euclide Deschatelets de 1927 à 1950. En 1953, le terrain est annexé à son voisin, le Garage Central. N.B. Avant le Garage Central, ce fut le Garage Fréchette de 1933 à 1939 puis Central de 1940 à 1958 et Amos de 1958 à 1961.
Imprimerie Gaby (273, 1re Avenue Ouest)
Cet emplacement fut celui du Studio Morasse de 1936 à 1961, dont Hector Dudemaine fut propriétaire de 1944 à 1966. C’est à ce studio de photo (et celui de J.P. Bourgeois) que nous devons plusieurs clichés des débuts d’Amos.
Vitrerie Pomerleau (coin 1re Avenue Ouest et boulevard Mercier)
En 1926, Émery Sicard, dont la scierie occupe ces terrains jusqu’aux rapides, fait construire son magasin-résidence. L’imposant édifice reste sur ce site jusque vers 1960. En 1961, c’est la construction du Garage Amos qui vend l’édifice plus tard.
Hôtel Queen (563, 1re Avenue Ouest)
C’est Ivanhoë Frigon qui fait construire cet immeuble en 1920, auquel il ajoute un étage pour la résidence familiale en 1923. Sa succursale commerciale s’appelle « Le Bon Marché » et demeure ouverte jusqu’en 1937. À cette date débute l’histoire de l’Hôtel Queen dans un des édifices les mieux conservés de l’histoire d’Amos, sinon le seul.
H.L.M. La résidence Bon accueil (Avenue Létourneau)
C’est le Foyer St-Joseph qui était situé à cet endroit. Il fut incendié le 27 septembre 1976. Il est intéressant de noter qu’avant d’être une maison de retraite (1940-1973), l’édifice était la propriété de Antoine Albert qui, après avoir accueilli les colons arrivants, transforma sa propriété en hôtel, connu sous le nom de Hôtel Bellevue à cause de son site face à la rivière.
De coin boulevard Mercier à Taxi Idéal (202, 1re Avenue Ouest)
Il serait trop long de noter tous les commerces qui ont occupé un de ces locaux. Qu’on se souvienne entre autres du restaurant Majella de 1949 à 1974 (J.F. Tardif), de l’édifice voisin qui a déjà logé le nettoyeur Louis Yen, J.T. Massicotte, les cordonneries Renaud et Boissinot ainsi que les débuts du magasin de chaussures Turgeon (1948-1959) et Dufresne T.V. (1950-1954) avant d’être détruit par le feu en 1954. L’immeuble reconstruit à cet endroit abritera le Café Jacques et La Bouffe de 1960? à 1980.
De la bâtisse suivante, on se rappelle surtout l’Unité sanitaire. Sa voisine a pour sa part logé plusieurs restaurants dont le Café Régal, le Café Amos et le restaurant Darveau. Annexé au même bâtiment, il y eut de nombreuses années les Magasin général Barnabé Charest. Dans l’édifice suivant, l’imprimerie Bigot succède à ses consœurs les imprimeries Dallaire, Centrale, Artistique et Lévis Caouette. Leur plus gros voisin fut sans doute le magasin Allard 5-10-15.
Boutique Marie-Ève et terrain de l’ancien Bar Amos (196, 1re Avenue Ouest)
Le site du bar fut de tout temps celui d’un hôtel. De 1926? à 1935, s’y trouvait le 2e hôtel Windsor d’Amos, propriété de Amédée et Charlemagne Constantineau dont l’épicerie était voisine. Le Windsor garde son nom jusqu’en 1955 malgré une succession de propriétaires et locataires. Pendant ces années un restaurant voisine l’hôtel, portant les noms de Café Windsor (chinois), Café Chez Henri et Restaurant Casino (entre 1937 et 1952). En 1952, le magasin de chaussures Turgeon précède le Fleuriste Blais (1974). Quant à l’hôtel, il prend le nom de New Hotel Amos à sa vente à Roméo Caouette puis Hôtel Amos en 1965. Le feu ravage l’hôtel le 3 juillet 1988.
Maison de pierre des champs
Construite vers 1915 pour le chef de gare Louis-Philippe Massicotte, elle a gardé, malgré ses rénovations, son architecture originelle. Elle abrite la boutique de modiste de Mme Tardif jusqu’à la fin des années 1980.
Résidence Rémi Cossette (142, 1re Avenue Ouest)
Résidence de J. Arthur Cloutier de 1919 à 1928, elle est achetée par Primat Cossette, père de Rémi, en 1928. On a su lui conserver son cachet d’origine.
Restaurant Capitaine Sous-Marin (489, 1re Avenue Ouest)
Le coin nord de l’édifice, propriété de F. Camelot, a été construit avant 1928. M. Camelot commerçait entre autres des fourrures. De 1935? à 1948, c’est le Variety Store de Max Dickstein. La partie longeant la 1re Rue Ouest fut construite en 1924 et louée à Cleman Bros (commerce de linge). En 1948, les deux parties sont réunies pour l’ouverture du magasin Jaymore.
Édifice Royal, ancien Théâtre Royal (coin 1re Rue Ouest et Avenue Authier)
C’est Alfred Roy qui a fait construire et ouvrir le premier théâtre de notre ville, le Théâtre Royal. Il ferme ses portes en 1983. Les autres locaux de l’immeuble furent occupés par des bijouteries, barbiers et le Salon de coiffure Calypso. Le sous-sol et le 1er étage ont logé des classes du Collège en 1940. L’édifice abritera aussi le Royal Grill et le Café Royal ainsi qu’une imprimerie. La grande salle de l’ancien cinéma a, quant à elle, logé plusieurs brasseries et bars.
Stationnement Millaire et Godbout
Site successivement du Restaurant Louis Ouellet (1914?-1922), des hôtel Desrochers (1925-1928), Vézina (1928-1931), Manoir du Nord (1931-1939) et Amos (1939-1940?); l’immeuble fut incendié en 1941.
Millaire et Godbout (151, avenue Authier)
Après l’incendie de 1921 qui avait détruit la résidence et la pharmacie Bigué, le terrain fut occupé par différents garages de 1924 à 1942 et par le Garage Tardif de 1942 à 1983.
Terrain voisin
Site du premier hôtel Windsor, incendié en 1921 (l’hôtel a précédemment été appelé Blais puis Gauthier).
Hôtel des Eskers (201, avenue Authier)
Le premier hôtel construit à cet emplacement fut l’Hôtel Desrochers (le 2e) en 1928. En 1930, il est vendu à Ernest Lalonde et devient le Château Inn. Agrandi en 1932 et 1938, il est incendié le 26 mai 1969, le Château d’Amos lui succède en 1972.
Maison Authier
Quoique propriété d’Hector Authier, la construction de cette maison avait commencé en 1912 ? alors que Pascal Fortier, agent forestier en était propriétaire. Hector Authier l’achète à son arrivée en 1912.
Édifice des propriétés Authier, 1re Rue Ouest
Site de l’agence des terres de 1912 à 1952 avec le bureau des mines de 1924 à 1950. C’est aussi dans cet immeuble qu’en 1913 s’ouvre la première banque d’Amos, la Banque d’Hochelaga, qui y reste jusqu’à son déménagement en 1920. L’édifice actuel a été construit en 1922.
Accueil Harvey-Bibeau
Les terrains de cet édifice ont vu s’ériger deux immeubles d’importance. D’abord, le Théâtre Amos, ouvert de 1948 à 1983?. C’est aussi à cet endroit que Maurice Bénard avait construit son 2e magasin, au début des années 1920. Sur le terrain de coin, ce fut l’Hôtel Relais, ouvert vers 1938, l’hôtel cesse ses activités au cours des années 1980 et est démoli en 1999.
Face à la gare, du côté sud, il y avait l’Hôtel Central acheté et terminé par Louis Bourcier en 1920. Il fut incendié le 24 septembre 1929.
Pourquoi tous ces incendies?
Les constructions précaires, les poêles à bois, les lampes à l’huile, la proximité d’écurie, etc. ??
Que reste-t-il des premières années:
– le site et la Maison Authier
– l’architecture originale de l’Hôtel Queen
– les résidences Cossette, Tardif